Valentin est né a Boulogne (92) en 1945. De 1963 à 1968 il étudie à Paris: Métiers d’Arts et Beaux Arts. De 1968 à 1972; Il crée des environnements colorés en architecture et peint.
Soudain, il brule sa production dans une vie d’errance.
Il va reprendre la peinture en 1978 avec les tubes de gouache d’écoliers de ses enfants face à la nature sauvage du nord Aveyron qui le recueille.
Il ne cesse plus alors de peindre…
La Série: « Les Deux Pins »,
1988 – 2013: Quelques 300 toiles et une vingtaine de gravures.
Le Guetteur de l’instant …
« Valentin, depuis des années, revient au même endroit : un certain virage d’une petite route quasi déserte sur une pente de la montagne qui domine le village médiéval de Conques, non loin en fait d’une cabane qu’il s’est fabriqué jadis (dans un ferme en ruine) et qu’il réintègre de temps à autres pour de longues périodes quasi-ermitiques. Le fait est qu’aussitôt qu’il le peut, il s’en retourne dans ce virage, où face a ces deux pins, sentinelles hiératiques d un espace sacré-, il tente de saisir les variations kaléidoscopiques de la lumière à toutes le heures, à toutes les saisons et par tous les temps.
On le sait, Hokusai, a peint plus d’une centaine de fois le mont Fuji-Yama, Cézanne près de quatre vingt fois la Montagne Saint Victoire, et il en est d’un grand nombre d’artistes qui s était attacher à représenter le coin de la planète qui leur était dévolu par le destin, en ont fait l’angle particulier d’où se déployaient toutes les perspectives possibles, le point cardinal de l’univers entier. »
Denis Grozdanovitch – Ecrivain
Pourquoi nous arrêtons-nous devant un tableau de Valentin ?… Peut-être comme il s’arrêta, un jour au bord de la route, devant les deux pins qui l’avaient vu passer cent fois. Le soleil, la transparence de l’air, ne suffisent pas à expliquer l’étonnement, le saisissement de ce jour là, mais sans doute, l’émotion fulgurante d’une vision qui surgit des jeux de la lumière, un sentiment d’évidence naissant soudain devant l’espace rendu palpable….